Vous avez déjà entendu parler du réchauffement climatique. Mais connaissez-vous les conséquences que cela peut avoir sur la planète et particulièrement sur l’environnement ? Nous allons donc vous parlez de l’une des grandes conséquences du réchauffement climatique : la fonte des glaces.
12/2021, Charlotte P.
Selon la communauté scientifique internationale, le réchauffement climatique est la principale cause de la fonte des calottes glaciaires et de la régression des glaciers dans le monde. Les apports ne compensant plus la fonte naturelle, les glaciers se sont mis à reculer. (www.futura-sciences.com)
Les glaces situées dans les hautes montagnes représentent moins de 1 % de la glace mondiale, les pôles quant à eux en contiennent 99 %, ce qui représente la majorité.(www.LeMonde.fr)
Ces dernières décennies , la fonte des glaces s’est illustrée à travers une disparition brutale et accélérée des glaciers de l’Arctique et de l’Antarctique ou des glaciers de montagne dans le monde. (www.conservation-nature.fr) Depuis le début des années 80, la quantité de glace sur Terre diminue chaque année. On peut notamment l’apercevoir dans les hautes montagnes où la surface recouverte par la glace se réduit et le manteau neigeux est présent de moins en moins longtemps. (www.LeMonde.fr)
Comment ça se passe en Antarctique ?
L’Antarctique est un territoire glacé et désert de 14,2 millions de km2, plus grand que le continent européen.(www.nationalgeographic.fr) 90 % de la glace mondiale se trouve en Antarctique soit 70 % de l’eau douce.
Même si l’Antarctique est une zone peu peuplée et de faibles activités économiques, le changement de climat s’y observe très clairement : les impacts du changement climatique sont donc globaux et ne s’arrêtent pas aux frontières des pays les plus émetteurs à effet de serre. (www.LeMonde.fr)
Depuis le début des années 90, l’Antarctique a perdu environ trois milles milliards de tonnes de glace.(www.nationalgeographic.fr) Cette disparition est directement liée au réchauffement climatique. Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, les glaces fondent de plus en plus tôt et ont de plus de mal à se reformer en hiver.(www.consevation-nature.fr) Aujourd’hui, le rythme de fonte des glaces s’accélère. La température des océans étant en hausse, elle fait fondre et déstabilise les plateformes de glaces flottantes qui retiennent les glaciers de l’Antarctique occidental, de ce fait les glaciers fondent plus rapidement dans l’eau.
Le niveau d’élévation que la mer pourrait connaître si toute la glace du continent Antarctique fondait serait de 58m. A ce stade, en France par exemple, non seulement les villes côtières, mais aussi celles territoriales comme Lille, Bordeaux, Angers ou encore Avignon rejoindraient les fonds marins.
La maîtrise du réchauffement climatique serait évidemment la meilleure solution pour limiter la future fonte des glaces de l’Antarctique et la hausse des niveaux de la mer. Néanmoins les scientifiques ne savent toujours pas estimer la quantité de glace qui s’apprête à disparaître, ni à quelle vitesse. (www.nationalgeographic.fr)
Les conséquences de la fonte des glaces sont la perte d’habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la modification des courants océaniques et l’élévation du niveau des mers qui laisse planer un risque d’inondation dans bien d’autres régions du monde.
Quels sont les engagements pris ?
Les engagements pris en 2015 dans le cadre de la COP21, et notamment le maintient d’un dérèglement climatique sous les 1,5°C, comptent parmi les axes principaux de la lutte contre la fonte des glaces. En 2021, le bilan de ces engagements apparaît mitigé : dans leur majorité, les pays ont bien actualisé leurs contributions, certains à seulement quelques jours de la conférence comme la Chine ou même pendant la conférence à l’instar de l’Inde. Ces contributions permettraient d’économiser en 2030 de l’ordre de 4,8 Gt d’émissions (-8%) par rapport à celles de 2015. Ce gain reste néanmoins très insuffisant pour nous mettre sur une trajectoire de réchauffement conforme aux objectifs de l’accord de Paris. (www.lepoint.fr)
La COP26 qui s’est déroulée du 31 octobre au 13 novembre 2021, a abouti sur plusieurs décisions prises avec l’accord de Glasgow ; parmi elles il y a les engagements pour plus de transports verts :
plus de 100 gouvernements nationaux, villes, États et grandes entreprises ont signés la déclaration sur les voitures et fourgonnettes à émission zéro
au moins 13 nations se sont également engagées à mettre fin à la vente de véhicules lourds fonctionnant aux combustibles fossiles.(www.gouvernement.fr)
Pour conclure, bien que nous soyons conscients du réchauffement climatique et de ses conséquences sur la planète, les engagements pris sont loin d’être suffisants pour que cela s’améliore dans la durée. Le constat est mitigé et plutôt alarmiste comme l’illustre la fonte des glaces, la plus terrible des conséquences du réchauffement climatique.
Comments